L’exposition en photo

L’exposition est la base de la photographie car c’est elle qui permet « d’écrire avec la lumière ». Cela peut paraitre simple mais ça n’a rien d’évident au contraire. Il est très fréquent d’obtenir une photo trop sombre (sous-exposée) ou trop claire (surexposée). Cette fiche vous présente quelques bases sur l’exposition.

Mesurer la lumière

Pour qu’une photo soit correcte (ni trop claire ni trop sombre), il faut que le capteur reçoive exactement la bonne quantité de lumière. Celle-ci est réglée exclusivement par deux paramètres : la vitesse d’obturation et l’ouverture du diaphragme.

Tout les appareils actuels disposent d’une cellule incorporée qui, en étant couplée à un processeur, assure le réglage automatiquement, ou vous propose les réglages adéquats (ou supposés adéquats).

Les différents modes de mesure disponibles (sur les appareils les plus perfectionnés) :

  • Mesure pondérée centrale : la luminosité est calculée en privilégiant une zone située au centre du cadre.
  • Mesure spot : concentre la mesure sur un point de l’image, en général le centre. Il s’agit de la mesure la plus puissante mais la plus délicate à utiliser.
  • Mesure multi zone ou matricielle : effectue plusieurs mesures simultanées dans toute l’image et en fait automatiquement la moyenne pour déterminer la meilleure combinaison de diaphragme et de vitesse. Cette mesure est la plus simple d’utilisation et convient généralement assez bien aux conditions de prise de vue « simple » (faible contraste…).

Régler l’exposition

Les programmes automatiques

La plupart des appareils grand public proposent des réglages préprogrammés appelés « scènes », par exemple paysage, portrait, neige, sport, nuit… Choisissez celle qui correspond le plus à votre situation : il ne vous reste qu’à déclencher, l’appareil se charge du reste.

Correction de l’exposition

Sur la majorité des appareils actuels une option « correction de l’exposition » est disponible. Celle ci permet de sur ou sous exposer par rapport aux valeurs choisies automatiquement par l’appareil.

Pour l’utiliser, vous disposez d’une graduation allant généralement de -2 à +2. Cela vous permet de sur ou sous exposer par valeurs d’IL (ou par fraction).

  • + 1 IL = surexposition : à utiliser quand la luminosité est intense et que votre appareil a tendance à sous-exposer (pour éviter, par exemple, que la neige paraisse grise sur des photos de montagne)
  • – 1 IL = sous-exposition : à utiliser quand l’environnement, très sombre, incite l’appareil à compenser en surexposant

Le truc du pro

De manière générale, préférez toujours une photo sous-exposée à une surexposition. En effet, une photo sous-exposée est facile à corriger avec un logiciel de retouche d’image alors qu’une surexposition l’est beaucoup moins (voire pas du tout).

Ne vous faites pas piéger par votre écran. Les écrans à cristaux liquides, ont un rendu des couleurs beaucoup plus contrasté et lumineux que les écrans d’ordinateur ou une impression papier. Essayez si vous le pouvez de diminuer la luminosité de votre écran plat afin de réduire la différence entre ce que vous voyez à l’écran et le résultat d’une impression de vos photos. Si vous en avez la possibilité, calibrez votre écran avec une sonde (ColorVision Spyder 3 par exemple).